Saturation.
Mon boulot me sature le cerveau. Vivement les vacances ! Bon j’ai plus que 2 jours et demi à tenir avant mes 3 semaines de vacances ! Enfin. Une copine, instit, m’a dit l’autre jour (début août je crois) très sûre d’elle : « alors les vacances ca se passe bien ? » Je l’ai fusillé du regard. Et là : « ha non, j’ai dû dire une connerie, t’es pas encore en vacances ». Et non poulette……
Je craque. Et qu’on ne vienne pas me dire que j’ai plein de jours, que je ne suis pas à plaindre, parce que justement le plus frustrant c’est que j’ai plein de jours mais j’ai à peine le temps de pouvoir les prendre.
La semaine dernière j’ai fait quasiment 4h de plus cette semaine. Et j’ai mangé un paquet de chips un midi, et un sandwich un autre, à mon bureau.
Ca fait une semaine que ca dure,
leurs problèmes. Là par exemple, on ne fait rien. Enfin « rien »,
non, mais pas ce qu’on aurait dû faire aujourd’hui selon le calendrier. Donc
pour la peine je fais cette note, na!. Ca me libère. Sinon c’est ma collègue qui s’en
prend plein la tête. Remarquez, pour une fois, ca change. D’habitude c’est elle
qui pète les plombs, et d’ailleurs ca fait très peur, car elle gueule (vraiment !),
tape du poing et tout et tout hein….. oui je suis tombée sur LA collègue.
Toujours la même, celle qui passe des coups de fil perso, et qui parle dans sa
langue natale…. En ce moment même d’ailleurs.
Tous les problèmes qu’il y a eu ces
derniers jours, ca lui ai passé au-dessus. C’est du genre « ca va s’arranger,
toute façon on peut rien faire ». Ben tiens, on peut rien faire… c’est ca,
ca va s’arranger par l’opération du saint esprit. Enfin peut-être le croit-elle,
en fait… étant donné qu’elle a des boubous avec « jésus » écrit en
gros dessus (et des posters de jésus dans son casier).
Il y a de toute manière un
ras-le-bol général, car j’ai une autre collègue qui elle fait carrément un
rapport avec un syndicat tellement elle en a marre des conditions de travail
(sauf que, elle est de mon service, mais ne s’occupe pas de la même chose)(et
puis elle n’a plus rien à perdre, elle).
Le poste, je savais ce qu’il
était. Je savais évidemment que j’avais de la paie. Ca ne devait prendre qu’une
partie de mes fonctions. Il y a tellement de problèmes tout le temps, que
finalement ca en prend une large majorité. Et moi ca ne me plait pas. Et encore,
ce n’est pas moi qui en fais le plus. C’est comme si on était une mini DRH.
Alors qu’à la base, c’est pas ca notre fonction. Et moi la RH je m’en tape.
Une collègue me disait: il faut
arrêter de faire des cadeaux : « il faut prendre vos jours les filles ! »
Et d’ailleurs j’ai transformé mes jours de CA en jours de congés exceptionnels
pour événements familiaux grâce au PACS qui me donne droit à 8 jours.
Maintenant je me dis : oui, mais donc il va me rester 8 jours de CA qui
vont me rester sur les bras. J’ai encore des RTT et ne parlons pas des journées
continus : 6,5 jours par an car une fois par semaine, on fait la journée
continue (30 minutes pour manger). Bon là faut dire qu’on truande un peu quand
même…..
Ma collègue de bureau ne fait même pas semblant : elle me dit : « oh les mails de l’informatique ca m’intéresse pas, tous ces problèmes, moi je garde pas, si tu veux garder, tu gardes, mais moi non, je m’en fiche ». en même temps, on ne fait jamais appel à elle pour ce genre de choses, ca serait encore plus perdre notre temps, notre énergie et nos tympans aussi.
Un gestionnaire nous a dit une fois en réunion : « on dirait que vous avez que la paie à vous occupez tellement vous chipotez ». ca nous a bien énervé, car, non, nous n’avons pas que la paie, mais malheureusement, la paie prend beaucoup de place. Non seulement à cause de ces problèmes là, mais aussi parce que les gestionnaires des fois je me demande ce qu’ils ont dans le cerveau. On est là pour contrôler, donc on contrôle, on leur dit ce qui ne va pas, et comment ils doivent rectifier. Et ba dans un pourcentage non négligeable de fois, le rectificatif est à rectifier…… et ca va, ca vient, ca fait des aller-retours, on s’y perd, on confond, est-ce que c’est de cette paie là ou du mois dernier (ou encore du mois d’avant ?).